4 ans d'entrepreneuriat : mes pires gamelles (et ce qu'elles m'ont appris)
De New York à Agence Personnelle : voici la vérité sans filtre
Hello 👋🏼
Si on m’avait dit il y a 5 ans que j’aurais la vie que j’ai aujourd’hui.
J’aurais dit : “Arrête, je suis trop lambda pour qu’on s’intéresse à moi”.
Je me suis toujours sentie comme une enfant mal dans sa peau, dans un corps qui grandit tout seul et malgré lui.
Je n’ai jamais été la plus stylée, ni la plus magnétique, ni la plus à l’aise.
Moi, j’étais toujours l’amie des puissants.
Toujours l’ombre d’un grand.
Et ma vie a changé le jour où j’ai compris que ce n’était pas une tare.
Mais un super pouvoir.
Mes deux parents sont fonctionnaires et contrairement à ce qu’on dit : je les ai toujours vu se tuer à la tâche pour un salaire trop bas.
Je pensais que ma vie serait pareil et je ne m’en plaignais même pas.
En fait, pour moi, le succès, c’était toujours normal et c’était pour les autres.
Car moi, j’étais une personne de l’ombre destinée à servir les autres.
Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, vous êtes sur la bonne voie.
Reconnaitre qu’on se victimise, c’est déjà faire une sortie de corps.
J’ai réalisé, dans l’entrepreneuriat, que je ne pouvais pas avoir la lumière, en restant toujours dans l’ombre de quelqu’un d’autre.
Mon boss, ma collègue, mon amie entrepreneure…
J’ai passé ma vie à dire “c’est pas pour moi”.
Alors ça n’arrivais pas.
Jusqu’au jour où…
Je n’ai plus eu le choix, je me suis lancée parce que j’étais tellement mal en CDI que ça ne pouvait pas être pire.
C’est là que les vrais problèmes opportunités ont commencé.
L’ERREUR QUE J’AI FAILLI NE PAS COMMETTRE
À l’époque, ma mère était persuadée que mon auto-entreprise était une fantaisie.
“Pense à ton travail, t’as quand même une salle de sport, un super salaire, sois raisonnable.”
Mais après un an en CDI, l’envie est trop forte :
J’ai envie de faire un logiciel marketing.
J’ai envie de vendre des plans de communication qui me prennent deux semaines à créer et qui me permettent de gagner un an de mon salaire en CDI.
Alors je saute.
Plus on est connecté à l’écosystème, plus les choses arrivent sans même qu’on les demande.
Commencer à parler aux gens de ce qu’on fait.
Naturellement, une boucle se crée.
LE DÉCLIC : LINKEDIN ET LES RÉSEAUX SOCIAUX
Comme je m’emmerde dans mon CDI, je fais 2-3 posts LinkedIn.
Et là, tout d’un coup, LinkedIn devient hype.
On m’envoie des opportunités en permanence.
Je me rends compte que les réseaux sociaux sont un monde de fêlés.
Sans aucune expérience en RH, le simple fait de passer de 105 à plusieurs milliers d’abonnés, des gens me prennent pour un cabinet de recrutement.
Ils me proposent des sommes folles.
Sans diplôme. Sans expertise.
Juste parce que j’ai fait en public.
La leçon : demain, on peut devenir exactement ce qu’on veut.
À tort ou à raison, la preuve sociale (abonnés, recommandations) vaut plus que ton meilleur diplome.
MES PIRES GAMMELLES
1/ J’ai fait confiance (beaucoup) trop vite
Même si cette personne se dit prête à se pendre pour ce job.
Testez d’abord ses compétences en freelance.
Je sais que ce conseil en agacera certains, mais il sauvera la boite de beaucoup d’autres !
Pendant 1 an, j’ai été harcelée par une employée qui n’avait passé 3 semaines dans une de mes entreprises. Après s’être placée en arret maladie pour burn out, elle a passé toute l’année à nous calomnier. En appellant son précédent employeur en panique, j’ai réalisé qu’il avait vécu la même chose et qu’elle était déjà en arrêt dans cette autre entreprise quand je l’ai recrutée…
Un mauvais recrutement, c’est sacager son business de l’intérieur.
Faire confiance trop vite peut être fatal, alors ne laissez pas les clés trop vite.
Aussi, j’aurai aussi aimé recevoir ce conseil : toujours prévenir ses clients des nouveaux recrutements.
Déjà, ça montre que votre activité grandit, ce qui correspond à une validation du marché pour lui.
Mais aussi, ça le met dans la confidence, dans l’aventure avec vous :
“Je suis trop contente, j’ai une nouvelle personne pour m’aider.
J’ai hâte de savoir ce que tu vas en penser. Tu me donneras ton avis ?”
C’est hyper différent de :
“Hello Bruno, je suis Jacinte, dorénavant c’est moi qui gère ton dossier”
Même quand on a plus le temps… on ne s’évapore PAS devant le client !
2/ J’ai planté ma boîte en me faisant pigeonner
Pendant un an, je bosse pour zéro euro sur un logiciel marketing.
Ceux qui sont grassement payés ne mettent aucune joie à l’ouvrage.
Un des cofondateurs se tire avec la caisse.
Oui, comme dans une mauvaise série télé.
J’avais levé 800 000 euros avec tous les investisseurs avec lesquels je rêvais de collaborer.
Autrement dit, je me suis cramée.
Mais c’est grâce à ce chat noir que je suis là aujourd’hui.
3/ Je me suis passionnée pour ma solution, pas pour leur problème
Je me suis cassé les dents sur la technique, pour sortir le produit dont je rêvais.
Sauf que… j’aurai dû creuser le problème de ma cible.
Au lieu de vouloir sortir ce logiciel à tout prix.
J’aurais gagné 1000x plus d’argent et de sérénité en commençant petit.
Un typeform → une mise en relation → une commission.
Plutot que de vouloir créer un algo et une vraie techno.
J’étais sur le mauvais crédo : je faisais un égotrip.
Si c’était à refaire, je testerai mon idée avant, avec la technique du Fake Door Testing
⤷
Cette vidéo ne m’a pas ramené que des amis, mais c’est surréaliste de penser que c’est malhonnête (ou une escroquerie) de tester son idée avant de la lancer.
Cette technique toute bête va vous éviter la ruine.
Aujourd’hui, avec le no-code et les solutions AI, on n’a presque plus la barrière de l’opérationnel. Alors, allez-y, explorez !
CE QUI A TOUT CHANGÉ
Au moment où je suis le plus mal par rapport à moi-même, me vient la meilleure idée que j’aie jamais eue.
Pour faire du cash rapidement, je décide de monétiser ce que tout le monde vient me demander :
Du leadership d’opinion.
C’est à dire … des rdvs qui se bookent tout seuls, des talents qui postulent chez toi comme si leur vie en dépendait et des opportunités que tu n’aurais pas eues avant plusieures années. Sympa, non ?
Bah ouai, j’étais assise là-dessus”.
Et il a fallu que je me taule, après 1 an à bosser gratuitement pendant que tout le monde se payait, pour me dire :
“MAIS QU’EST-CE QUE TU FAIS ?”
Ah ce moment-là, j’ai fais ce que font tous les entrepreneurs à succès.
J’ai fais… un truc que les gens veulent.
Personne ne voulait de mon app mobile même si elle était top (svp, dites-moi oui !).
Mais tout le monde voulait du statut, de nouveaux clients et des fans.
Avec 20 vidéos, on génèrait sur presque tous nos clients, 1M de vues dès le premier mois (!). Ce qui était bien avec cette offre, c’est que les scores étaient visibles immédiatement sur les réseaux. Quand les viewers voyaient que nos vidéos multipliaient le reach des comptes par 3, ils débarquaient chez nous.
Une bonne offre crée une boucle infinie.
Alors, en plein été, sur un coup de tête né de mon mal être financier, nait Agence Personnelle.
Modestement, dans un tout petit studio, à la force de nos bras.
MES 3 CONSEILS POUR LES 4 PROCHAINES ANNÉES
1/ Do things that don’t scale
Commencer par faire les choses très bien manuellement.
Même si on se moque de nous.
Souvenez-vous, la roue tourne :)
2/ Fais quelque chose que les gens veulent
Quand j’ai envie de faire un nouveau truc, je me pose toujours la question : est-ce qu’on me l’a demandé ? Ou est-ce que je me fais un egotrip ?
3/ Allège-toi, au lieu de grossir
Peut-être que notre étape d’après, ce n’est pas de recruter plus.
Essayer de voir comment on peut faire mieux avec moins en utilisant les bons process, les bonnes automatisations et en s’appuyant sur l’IA.
Voilà.
4 ans résumés en quelques leçons.
Si je devais n’en retenir qu’une : nos pires fardeaux sont nos plus beaux cadeaux.
Allez, viens commenter la leçon qui résonne le plus chez toi…
Ce sera ton coup de fouet pour cette année !




