Pourquoi tous les influenceurs deviennent entrepreneurs (et vice versa)
Spoiler : l’influence n’est plus un métier. Mais un modèle économique.
Hello 👋🏼
Quand j’ai commencé dans l’entrepreneuriat, j’étais dégoutée qu’on me dise que j’étais “Influenceuse”.
Surtout, quand je voyais la masse de travail et de documentation que j’abattais chaque jour ! Je trouvais ça réducteur.
Un jour, lors d’une levée de fonds, j’ai été vraiment choquée de lire : “L’influenceuse Caroline Mignaux et l’entrepreneur Arnaud Gazet…”.
Je me disais que je devais manquer de crédibilité, de trophées.
Mais quelques années plus tard, j’ai compris….
Être influenceur, ça ne veut plus du tout dire la même chose aujourd’hui.
Et dans 5 ans, ce sera devenu invisible.
Je t’explique…
L’épisode à regarder 🧨
1. De l’influence 1.0 à l’influence 2.0
L’influence d’antan, c’était la course à la visibilité : followers, likes, sponsors…
L’influence 2.0, c’est la quête de crédibilité : une audience qualifiée, même petite, mais engagée autour d’une spécialité identifiée.
- Le contenu n’est plus une fin, mais un levier 
- L’audience n’est plus une vitrine, mais une communauté 
Les marques l’ont compris : elles ne cherchent plus des égéries.
Mais des voix, des profils capables de créer du sens et tenir le débat.
En 2025, la vraie monnaie d’échange, ce n’est plus la visibilité.
C’est la crédibilité.
2. Le basculement de l’attention à la confiance
Pendant des années, on a chassé le reach.
Aujourd’hui, on valorise la relation.
Le marketing de l’attention est mort.
Seth Godin l’avait déjà prédit dans Permission Marketing :
“Trust is the new currency.”
Et les chiffres confirment : 69 % des consommateurs font davantage confiance aux créateurs qu’aux marques.
Les créateurs incarnent ce que les marques ont perdu : l’humain, la constance ou la proximité parfois !
Alors, comment on mesure ça ?
Saves, commentaires, partages, temps de visionnage — les nouveaux KPIs du succès. 
LES LIKES SONT MORTS.
J’en parle dans cette vidéo.
Un post sauvegardé sur Instagram vaut 10x plus qu’un “like”.
Et sur YouTube, la rétention pèse plus que le clic.
L’ère du putaclic s’essouffle ?
Je pense bien.
3. L’influence devient un “Business Model”
« Avant, on vendait des posts. 
Aujourd’hui, on construit des marques. »
Les créateurs ne monétisent plus leur image.
Mais structurent leur influence.
On monte des clubs, crée des programmes, ouvre un studio/agence, lance nos événements..
Notre contenu devient la rampe de lancement de tout un écosystème économique.
MrBeast a bâti un empire valorisé à 5 milliards de dollars.
Son YouTube lui rapporte des leads en continu. Grâce à ça, sa marque de chocolats Feastables a généré 251 millions $ de ventes en 2024. 
Même logique chez Léna Situations, Squeezie, Gaëlle Garcia Diaz…
Leur contenu est devenu la pub gratuite de leurs propres entreprises.
Pour moi, c’est sain.
Tu traites un problème → Tu attires des gens qui l’ont → Tu diversifies
Quand tout le monde m’a demandé : “Comment tu génères de l’acquisition (clients, leads, abonnés) avec tes contenus ?”.
J’ai créé Agence Personnelle, pour le faire à plus grande échelle.
C’est ce qu’il faut faire pour ne pas se planter ou s’endetter (ça arrive vite).
L’entreprise ne naît pas d’une idée, mais d’une demande répétée.
4. L’industrialisation de la création
Finie l’époque du créateur solo qui bricole ses vidéos dans sa chambre.
Ceux qui explosent fonctionnent comme de vraies startups.
Ils ont :
- Des équipes internes (monteurs, rédacteurs, CM, data analysts) 
- Des process et de la data 
- Un rythme industriel de production 
MrBeast, encore lui, dépense 3 millions $ par vidéo et réinvestit tout.
Léna Mahfouf a créé Léna Production à 24 ans.
FastGoodCuisine a son propre studio sur plusieurs étages à Paris.
La création devient une industrie.
Et ceux qui gagnent sont ceux qui ont compris que le talent sans structure ne tient pas la distance.
Ouai, l’influence n’est pas un métier facile.
Les vrais créateurs sont à la fois :
- Scénaristes 
- Producteurs 
- Monteurs 
- Marketeurs 
Tous ceux que je connais bossent +80H par semaine, sans week-end, sans congés, sans filet.
Ceux qui tiennent sont ceux qui reviennent toujours à leur mission.
Mais dans 5 ans, plus personne ne s’en souciera.
Parce que l’influence ne sera plus un secteur.
Ce sera la norme.
L’influence et l’entrepreneuriat fusionnent.
Dans l’économie de l’attention, la visibilité ouvre la porte.
Mais c’est la crédibilité qui fait entrer.
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Je plussoie totalement !
Un entrepreneur doit être visible pour son business mais également pour son « personal branding ». Sans oublier que cela peut générer des revenus inespérés comme des partenariats rémunérés avec les marque ou une communauté solide qui soutient lors d’une campagne de crowdfunding. Les américains appellent ce concept « The creator - founder ».
Le fondateur ou l’entrepreneur qui devient créateur de contenus à travers le stroy telling pour booster son business.
Article intéressant, même si ce phénomène a été testé il y a 10 ans et qu’il fonctionnait déjà bien. Depuis toujours, la crédibilité est l’un des fondements de l’image de marque de l’entreprise et une garantie indispensable à sa pérennité. Sans confiance, pas de clients. 😉