Je ne suis pas un expert en pitch devant des investisseurs mais je pratique ce type de discours synthétique devant du top management de grands groupes.
Je ne suis pas encore constitué comme Netflix qui use de la data pour cumuler tous les points positifs à cocher pour être certain de réussir.
Mais, je vois trois points essentiels.
Le premier, que tu notes très justement : la synthèse, le choix des mots.
Je rajouterai deux points, plus liés au mental et à la posture.
Pour viser le pitch réussi, je m'imprègne de l'endroit, du lieu de la présentation, de savoir qui sera où, de connaître parfaitement les interlocuteurs.
Ainsi, lorsque c'est le money time du pitch, j'entre rassuré et je sais qui regarder sur un sujet précis car telle personne plus qu'une autre sera plus sensible à un argumentaire plus qu'à un autre.
Pour éviter de donner l'impression d'un texte appris autant que pour laisser le temps aux interlocuteurs d'ingurgiter l'information, je laisse de la place au silence.
Cela renvoie une impression de tranquillité.
Je complète ce style par un ton calme mais incisif.
La forme structure le fond !
PS1 : merci pour le site jamescun, tout simple, que je ne connaissais pas, qui permet de se rappeler que le temps défile comme le sable entre les doigts.
PS2 : c'est quoi cette histoire de lapin hongrois ?
Ce site est une pépite, il m'a vraiment aidée à être plus concise et efficace, surtout pour préparer de grands oraux comme YC. Même si... on se rend compte que ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent, quelles que soient les conditions du pitch.
Sujet très intéressant Caroline.
La grande question du pitch magique.
Je ne suis pas un expert en pitch devant des investisseurs mais je pratique ce type de discours synthétique devant du top management de grands groupes.
Je ne suis pas encore constitué comme Netflix qui use de la data pour cumuler tous les points positifs à cocher pour être certain de réussir.
Mais, je vois trois points essentiels.
Le premier, que tu notes très justement : la synthèse, le choix des mots.
Je rajouterai deux points, plus liés au mental et à la posture.
Pour viser le pitch réussi, je m'imprègne de l'endroit, du lieu de la présentation, de savoir qui sera où, de connaître parfaitement les interlocuteurs.
Ainsi, lorsque c'est le money time du pitch, j'entre rassuré et je sais qui regarder sur un sujet précis car telle personne plus qu'une autre sera plus sensible à un argumentaire plus qu'à un autre.
Pour éviter de donner l'impression d'un texte appris autant que pour laisser le temps aux interlocuteurs d'ingurgiter l'information, je laisse de la place au silence.
Cela renvoie une impression de tranquillité.
Je complète ce style par un ton calme mais incisif.
La forme structure le fond !
PS1 : merci pour le site jamescun, tout simple, que je ne connaissais pas, qui permet de se rappeler que le temps défile comme le sable entre les doigts.
PS2 : c'est quoi cette histoire de lapin hongrois ?
Merci Eric pour tes apports toujours fournis et documentés ! 100% oui pour le pouvoir de la visualisation et la préparation mentale.
Ravie de t'avoir fait découvrir https://jamescun.github.io/iPG/.
Ce site est une pépite, il m'a vraiment aidée à être plus concise et efficace, surtout pour préparer de grands oraux comme YC. Même si... on se rend compte que ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent, quelles que soient les conditions du pitch.
PS : le lapin hongrois c'était pour tester qui lit vraiment ce que j'écris 😂
Quand je prépare des newsletters la nuit, j'invente toujours de nouvelles facéties
Je l'ai compris ainsi.
Tu t'imagines bien que j'ai immédiatement bloqué mon cerveau à des instants de l'Histoire hongroise, de celle de Sissi reine de Hongrie.
Elle était ce fameux lapin coincé entre l'Autriche et la Hongrie.
Le contenu très intéressant de ta newsletter, parce que issu du "terrain", amène à la réflexion et au partage.
As-tu pensé à monter une masterclass pitch ? Il y aurait tant à dire, à analyser.
Ça c'est sur, on a un nouvel épisode sur le sujet la semaine prochaine, mais version art oratoire !
Tu es sur tous les fronts ! ;-)
Il faudrait imaginer un "growth pitching" regroupant tous les sujets qui permettent de bien se vendre.